mercredi 9 avril 2008

Une expo photo de B. Weiss








Occupation J-1


Mardi 8 avril au matin, le petit groupe de parents venus constater le désastre a décidé que si rien n'était fait d'ici jeudi, nous occupions l'école. M. Debauge a été prévenu.

Dans la matinée, j'ai donc informé de cette occupation, la Direction Générale des Services de la mairie, la circonscription 18D de l'Education Nationale, et la circonscription des Affaires Scolaires (DASCO).

A cette occasion j'ai eu un entretien avec M. Pocry de la DASCO, qui m'a assuré qu'un camion citerne devait vidanger la cour mercredi 9 avril, et qu'il était tout à fait possible d'enclancher ce dispositif à toute demande du directeur. Par ailleurs, il m'a confirme qu'il allait organiser une reunion avec la Section Locale d'Architecture pour décider de tout casser et de remettre la cour à neuf.

Dans la foulée j'ai reçu un appel de l'adjointe de M. Jannin (directeur général des services de la mairie). Elle m'a confirmé que la vidange devait se faire demain, que le dispositif pouvait être perenisé, et qu'une reunion sur site allait être organisée pour envisager les travaux à venir.

Un peu plus tard c'est l'inspecteur de la circonscription M. Giannecchini qui m'a appelé pour me raconter à peu pres les mêmes choses.

Tout cela semble assez positif, il semble que la menace d'occupation a suffi.

Mais rien n'étant jamais acquis, tous ceux qui ont leurs enfants au centre peuvent (Michael ira) vérifier sur place mercredi, si pompage il y a eu , et quel est l'état de la cour.


De toute façon il faut se preparer a occuper Jeudi. Occuper c'est quoi?
On se réunit jeudi à 8h10 devant l'ecole, et on empêche les enfants de rentrer pendant un gros quart-d'heure histoire de rameuter un max de parents. On fait notre propagande et on appelle les gens à s'inscrire sur le planning d'occupation.
La suite n'est pas compliquée, c'est une occupation administrative (on ne bloque pas les cours, à ce stade) il suffit d'un groupe de 5 à 6 personnes pour répondre au standard et gérer les entrées/sorties, répondre au telephone à la place du directeur, et se tenir compagnie en buvant du café et en dessinant de jolies banderolles ou affiches que l'on colle sur les murs de l'école ("Enfants en danger - Cour inondée- Ecole occupée").
On voit donc que le nerf de la guerre c'est la disponibilité et le planning. Il faut prévoir 3 groupes (8h30-11h30, 11h-30 -14h, 14h-16h30). Donc 15 personnes c'est l'ideal, mais très dur à réunir.